Boucle itinérante dans les Vosges du Nord

Superbe vue sur Wissembourg et son vignoble. Au milieu de ce dernier se dresse le Château St Paul, le dernier des 4 châteaux qui ont été construits pour protéger la ville.

Une belle vue sur la vallée de la Lauter. Dans le village, Weiler, se dresse le Langenberg, ancien château du 13e siècle.

Décidées par le Maréchal de Villars en 1706, elles avaient pour but de verrouiller le nord de l’Alsace durant la guerre de succession au trône d’Espagne (1701–1714). Ainsi, 50 redoutes et 28 digues constituaient un parapet continu permettant d’inonder la vallée. Une importante redoute fut baptisée Maréchal de Bourg, homme qui a perfectionné et augmenté les lignes dans le secteur de la Scherhol.

Sur le site d'une ancienne redoute des Lignes de la Lauter fut construite une station de télégraphe de 1795 à 1860, qui fut remplacée par une pyramide de rondins pour réaliser des mesures géodésiques en 1875 avant d'être utilisée comme belvédère pour admirer le paysage. Remplacée par une tour en pierre en 1895, elle servit de tour de guet durant la 2nde Guerre Mondiale avant d'être détruite par les Allemands à la dynamite. Elle ne fut jamais reconstruite. Plus d'infos ici.

Construit au 13e siècle, détruit par les troupes de Lichtenberg en 1359 puis restauré complètement au 15e siècle par les seigneurs de Fleckenstein, le château semi-troglodytique est édifié sur deux rochers de 40 m de hauteur. Aujourd’hui on peut y voir des salles creusées dans la roche, un ancien puits-citerne, une ancienne citerne carrée ainsi que les vestiges d’une tour d’habitation dont on peut voir la porte en arc brisée, datant de 1481.

Une 1ère forge fut bâtie en 1602 pour le compte des Hanau Lichtenberg. Ruinée lors de la Guerre de Trente Ans, elle fut remplacée par une autre en 1684, composée d'un haut fourneau, de deux forges et d'un martinet. Le haut fourneau s'arrêta en 1885 puis l'activité en 1890. On peut y voir la halle à charbon en pierre, le magasin des fers, le logement d'employé à l'étage, l'installation hydraulique sur le Schwartzbach. Le haut fourneau se trouvait dans la partie basse du hameau. (Sources : Mérimée)

Ce château, inscrit aux monuments historiques en 2002, date du 14e siècle. Il fut restauré après la Guerre de Trente Ans, puis une nouvelle fois après un incendie des appartements du 1er étage. À la Révolution, le château fut vendu en plusieurs lots. Il fut restauré une nouvelle fois en 1925 avant d’être acquis par la ville en 1977 qui y installa la mairie et les services sociaux. Aujourd’hui, il abrite également le Musée de la Bataille du 6 août 1870.

Ce musée est consacré uniquement à la Bataille du 6 août 1870. Passée à l'histoire sous le nom de "Bataille de Reichshoffen", elle est en réalité celle de Froeschwiller pour l'armée française et celle de Woerth pour l'armée allemande.

Trouvés sur le champ de bataille, la plupart des éléments exposés témoignent de ce passé douloureux pour la France. Un diorama de plus de 4000 figurines en étain retrace un instant de cette bataille où s'illustrèrent tant de valeureux combattants.

Ce fossé appartient à l’ouvrage du Hochwald, construit entre 1929 et 1935, un des plus puissants de la Ligne Maginot et le plus grand, étendu sur 7 km de galeries et de casernes souterraines. Ce fossé est le seul à être maçonné et présent sur les deux côtés du versant de la montagne. Il avait pour but d’empêcher l’assaut des blindés et des soldats grâce à 9 casemates réparties le long du fossé.

Ilex aquifolium. Arbre remarquable, il possède un feuillage persistant, une écorce lisse verte, qui peut devenir gris clair avec l’âge. Certains deviennent centenaires.

Un beau point de vue sur le village de Rott, ses cultures et le piémont des Vosges du Nord.

On peut voir dans ce cimetière des tombes de soldats tombés au front lors de la Bataille du 4 août 1870. Au centre du cimetière se situe la tombe du Général Abel Douay qui a été blessé mortellement par un obus lors de cette bataille. Proche de la D264, une borne indique l’endroit où il est tombé.